John Keough et Catherine Blake
Nous avons déjà parlé des Keough ici, car cette famille est étroitement liée aux Dawson et autres familles de la région en Irlande. Il n’est pas clair si ce couple a émigré au Canada, et nous mentionnons le registre de Notre-Dame de Québec, du 18 juillet 1832, mentionne le décès d’un ‘John Kiogh’, d’âge inconnu et sans famille apparente. Est-ce bien notre John ?Pour ce qui est de son épouse, nous n’avons trouvé aucune mention d’elle. La première présence confirmée de cette famille est au baptême de Mary Dawson, fille de Sarah Keough et William Dawson, à Beauport le 8 mai 1833. On peut donc supposer que la famille serait arrivée en 1832, car il est peu probable que le couple soit parti d’Irlande au début de 1833. Ce qui pourrait confirmer que notre John Kiogh est le bon.
Avant de continuer, il faut dire que le nom de famille Keough se retrouvera sous diverses formes: Kehoe, McKeough, Hough et Howe, principalement. Selon John Grenham, on les retrouve principalement dans les comtés de Clare et Tipperary ( John Greeham: https://www.johngrenham.com/surnames/). Les seuls faits établis lors des mariage des enfants au Canada sont que le couple venait du Co. Tipperary et qu’au mariage de Patrick en 1844, le père est décédé, mais on ne dit pas si la mère l’est aussi. Réside-t-elle à Ste-Brigitte ? Le couple a eu 4 enfants connus qui se sont établis ici:
1- John Keough
est né vers 1806, et à son mariage à Margaret Dawson (fille de Willam et Catherine Broderick, voir https://www.shsbdl.org/post/le-tipperary-settlement-3e-partie), on le dit de Ballynahinch (Baile na hInse), Tipperary, et aussi cousin au 3e degré avec son épouse, ce qui confirme la proximité des familles qui ont émigré de Tipperary vers Québec . Le problème avec cette localité, c’est qu’il y a 2 endroits nommés Ballynahinch dans le comté, soit une entre Nenagh et Limerick, dans l’ouest du comté, et la 2e localité est juste à l’ouest de Cashel, où on y trouve les ruines d’un château. Comme nous allons voir plus loin, nous penchons pour le premier site.
La première mention de John est en 1840, alors qu’il fait l’acquisition d’une terre de John Richardson, sur le rang no.1 de Laval.
On trouve ensuite le couple au recensement de 1852, avec leurs enfants Catherine, William, Margaret, Mary, Martin et les jumelles Ann et Bridget. Ils sont voisin des Welch et de John O’Brien. À noter que le nom de famille est écrit Hough. Comme la plupart des autres habitants, il occupe une terre de 100 arpents, dont 17 est cultivée et dont 8 a produit une récolte dans l’année, pour 50 minots d’avoine, 100 de patates et 5 de navets. 8 arpents sont en pâturage, pour ses 3 vaches, 1 veau (ou génisse), 1 cheval et 1 cochon. Le reste, 83 arpents, est en bois debout, encore une fois comme la plupart des terres occupées. Il a aussi produit 100 livres de beurre et 200 barils de lard. Son titre de propriété est confirmé par un acte notarial (Titre nouvel) du 14 juillet 1858, sur le 1er rang de Laval. En 1861, son nom est raccourci en How. Devenu veuf en 1870, il demeure actif dans la communauté car il est nommé à la commission générale de la paix dans le district de Québec, en compagnie de Joseph Gagnon, les deux étant « écuyers de Laval, Montmorency ».
La date de son décès n’a pas été retrouvée, mais il n’apparait plus au recensement de 1881. En 1880, il aurait vendu sa terre à son gendre, Télésphore Chevalier, dont on parlera plus loin. Nous allons examiner la descendance de couple, mais avant de commencer, notons que nous avons trouvé l’acte de baptême de leur premier enfant, Catherine, à Bealaclave ( Béal Átha Chléibh), Tipperary, situé près de l’actuelle route 503, dans l’ouest du Co. Tipperary. Ceci confirme une nouvelle fois que nos premiers immigrants irlandais étaient sans doute des travailleurs agricoles, qui se déplaçaient selon l’offre de travail, car Bealaclave
n’est pas à proprement parler un village. C’est situé près de Knockfune, nom que nous retrouvons aussi parmi les mariages et baptêmes des familles Dawson. Notons que le parrain et la marraine de Catherine sont Patrick et Catherine Dawson. Leur 2e enfant est baptisé à Newport, encore une fois dans la même région en 1831. Il s’agit de William, qui décèdera peu après son mariage avec Mary Barden, par noyade en juillet 1857 à Ste-Brigitte-de-Laval. Le premier enfant née en terre québécoise est Margaret, baptisée à Laval en décembre 1835.
Voici le tableau des enfants de John et Margaret:
Catherine (1828-?0 | Son destin est inconnu après 1851 | On trouve une Catherine Hough du même âge à Montrél comme domestique en 1861… |
William (1831-1858) | Épouse Mary Barden 9 septembre 1856 (St. Pat’s) | Mort noyé en juillet 1857, Laval |
Margaret (1835-1916) SBDL | Épouse Bernand McKinley en juin 1852 (St. Pat’s), aussi d’une famille de Ste-Brigitte. | Le couple a 4 enfants nés à Ste-Brigitte entre 1863 et 1870, dont 2 ont plusieurs descendants dans la région, voir plus bas. |
Mary (1838-?) | Destin inconnu après 1851 | |
Martin (1840-1911) SBDL | Épouse Bridget Emily Nicholson en 1870 (SBD), aussi de Laval | 2 enfants dont un seul, George, a survécu mais qui a une nombreuse descendance (marié à Leda Bellerive). |
Ann (1842-1926), décédée à Ottawa. | Épouse Moses Foley, Irlandais de Dorchester, en 1864 (SBDL) | Le couple émigrée à Ottawa peu après où on trouve une nombreuse descendance. |
Bridget (1842-1921) SBDL | Épouse Télésphore Chevalier en 1874, St-Roch | 7 enfants nés à SBDL, mais dont la descendance est à Québec et Montréal. |
Les descendants de Margaret et Bernard McKinley
Leur premier né, James (1863-1932) marie une francophone, Sara Asselin de St-Tite-des-Caps. Ils ont vécu à Beauport et St-Grégoire-de-Montmorency, où se trouvait une importante manufacture de la Dominion Textile. Quelques McKinley habitent encore la région à Québec et Loretteville. Mary (1867-1940) a épousé le Lavalois Alfred Clavet en 1898 à SBDL, et ils ont eu un enfant, Bernard, décédé célibataire à Ste-Brigitte en 1998. Bridget s’est aussi marié à Ste-Brigitte, avec Joseph Guévin, mais il ne semble pas y avoir eu de descendants parmi les 3 enfants du couple, que l’on retrouve encore à Ste-Brigitte au recensement électoral de 1965, sur la rue Labranche (Willie, Wilfrid et Anna Geuvin)
Les descendants de Martin et Bridget Nicholson, les Howe de Beauport!
Joseph George est né en 1880 à Ste-Brigitte, et il épouse Leda Bellerive à Lauzon, qu’il a probablement rencontré suite au mariage du père de Leda avec Arzélie Guay, à Ste-Brigitte en 1895. Cette famille nombreuse nous a laissé des descendants encore appelés Howe, dont les enfants de Martin Roland (1920-1984) et de Jeannette Hinse, soit 5 enfants qui se sont tous mariés à Beauport dans les années 1960 à 1980. John Rogers (1922-1987) a eu 2 filles suite à son mariage à Beauport avec Olivette Latouche.
Quant aux filles, certains des descendants portent le nom de Brindamour suite au mariage de Leda Mary avec Raymond Brindamour en 1928 à Ste-Brigitte, où le couple a eu 5 enfants. Emma (1909-2012), devenue Soeur Solange, oblate, est décédée à l’âge de103 ans! (voir sa nécrologie en bas de page). Sa soeur Martha Elsie (1914-2012) se marie avec Arsène Simoneau en 1934, et vivra jusqu’à 98 ans, laissant des descendants de ce nom dans Limoilou. Solange Anne (1917-2008), vivra jusqu'à 91 ans, suite à son mariage avec Alfred Chamberland en 1937. Marguerite Rita (1923-2013), épouse Elzear Giguère en 1943, et laisse quelques enfants de ce nom à Charlesbourg et Beauport. Jeannette Beatrice (1924-) marie Patrick Begley en 1947. Madge Annette (1925-1995) ne s’est pas mariée ni Thérèse, née en 1929.
Les Chevalier/Howe à Ste-Brigitte
Bridget épouse donc Télesphore en 1874 (originaire de St-Joachim), dans St-Roch, mais la famille demeure par la suite à Ste-Brigitte, au moins jusqu’en 1901, où il est cultivateur. Parmi les 7 enfants, Margaret (1879-1944) épouse Barthelemy Savoie en 1901 à Laval, mais la famille est ensuite à Montréal. Bridget (1882) épouse Joseph Telfer Bald en 1904 à Shawinigan, cette famille se retrouve ensuite à Joliette et Montréal. Louis (1877) épouse Marie Gagnon en 1900, mais n’a pas de descendance connue, ni Télesphore fils, mort noyé à Québec en 1940. Anna (1886) épouse Georges Morissette de Québec en 1912 et enfin Marie Thérèse épouse un autre Irlandais, John Fitzpatrick, à Québec en 1913, mais ils sont ensuite à Montréal. La seule trace laissée à Ste-Brigitte est la sépulture de Bridget (et son mari) au cimetière (voir en bas de page).
2- Matthew Keough
né vers 1809, épouse Mary Dawson, dont nous avons mentionnée le nom précédemment. Ils ont 9 enfants nés à Ste-Brigitte entre 1837 et 1855. On ne trouve pas le nom de Matthew au recensement de 1852, mais l’acte notarié de juillet 1858 confirme sa présence sur le rang 4 de L’Ange-Gardien (qui fera partie de SBDL), et aussi sur le 3e rang. En 1870, il est conseiller municipal, et la même année, devient exécuteur testamentaire de de Thomas Dawson, son beau-frère, devant éduquer le petit-fils de celui-ci, William, né hors mariage. Il décède à 91 ans, précédé de 10 ans de sa femme, ayant laissé sa marque dans la communauté. Voici les enfants du couple :
John (1837-1898) | Mary Kenny, aussi de Laval, 1865. 8 enfants entre 1866 et 1881. En 1882, vend sa terre à Charles Thomassin et émigre au Dakota du Nord, où il est un des premiers colons à s’établir à Ellendale, avec sa soeur Anne. Leurs 8 enfants nés à Ste-Brigitte ont connu divers destins, se répandant un peu partout aux USA, mais l’un deux est revenu au Canada, s’établir au Manitoba. |
Catherine (1839-1925) | Marie FX Lessard en 1869, St-Roch Une fille Clémentine, qui épouse Isidore Giroux en 1895 |
Patrick (1841-? | Sa trace est perdue après 1871 |
William (1843) | Sa trace est perdue après 1871 |
Michael (1845-1921) | Il est bûcheron en 1871, ce travail l’amène éventuellement sur les chantiers des USA, où il est vers 1895, au Minnesota. |
Mary Ann (1847-1931) | Après avoir épousé Patrick Whelan en 1870, autre Irlandais de Laval, elle suit sont frère et ils sont au Dakota du Nord en 1883, où naissent leurs 2 derniers enfants, après en avoir eu 7 à Ste-Brigitte et Lac Beauport. Patrick avait voyagé avec son frère en 1882, et est revenu chercher la famille. |
Sarah (1849-1925) | Après avoir épousé William Brown en 1871, ils vivent à Ste-Brigitte, mais Sarah quitte après le décès de son mari en 1914 pour suivre son fils aîné Patrick à Lambton, Ontario. Un autre fils, John, y était aussi. Nous verrons plus bas le destin de Matthew. Leur fille Mary Ellen a épousé William John Lawson en 1908, ils ont vécu un temps à Beauport avant de s’établir dans la région de London, Ontario. |
Matthew (1852) | Émigre aux USA quelque temps après 1871, on le retrouve à Stillwater, Minnesota en 1904, où il est chauffer (teamster). On perd sa trace… |
Thomas Peter (1855-1942 | Il épouse Mary Ann Ryan en 1883, descendante du côté Ryan et Stapleton, aussi du Tipperary. Ils ont 11 enfants à Ste-Brigitte. Voir plus bas pour leurs descendants. |
Une autre Soeur de Ste-Brigitte au Minnesota
La fille de Sarah Keough et William Brown, née en 1882 à Ste-Brigitte, Sarah Anne se retrouve au Minnesota, à Sauk Rapids, en 1923, où elle entre au service des Soeurs de « Poor Clare Monastery » Elle y a vécu jusqu’en 1960 sous le nom de Sister Mary Ursula. Elle n’étais pas loin de Soeur Marie-Ursule Sanchagrin qui elle, se trouvait à l’époque à St-Cloud, Minnesota.
Matthew Brown et Mary Atkinson, de Beauport
Le seul enfant Brown qui soit resté dans la région est Matthew. Il faut dire avant tout que l’ancêtre des Brown, Patrick, originaire du Kilkenny, s’était établi non à Ste-Brigitte, mais à St-Dunstan (Lac Beauport). Matthew cependant est né à Ste-Brigitte en 1873 et décédé à Beauport en 1944, après avoir épousé Mary Atkinson, une anglicane de Lévis. Étrangement, les métiers de Matthew passent de chauffeur, ingénieur, plombier et ‘steamfitter’ en 1931. Leur premier enfant est née à Ste-Brigitte, ensuite à Lac Beauport. La première, Lillian est décédée à 39 ans. Ensuite, Alfred a laissé une descendance en Abitibi sous le nom de Brown.
3- Patrick Keough
né vers 1811, épouse Esther Essy Donahan (ou Donohue), fille de John et Rose Berry, en 1844 à Beauport. Ils vont demeurer à Beauport, où ils ont 7 enfants. Essy est décédée vers 1866 et Patrick en 1884, et est inhumé au cimetière de Ste-Brigitte. Il ne semble y avoir aucune descendance ce cette famille, la trace des enfants étant perdue en 1871, et la dernière mention est celle du décès de Catherine, née en 1844, en 1905 à Beauport, où on constate qu’il n’y a aucune membre de la famille présent.
4- Sarah Sally Keough
serait née vers 1814, elle épouse William Dawson à Newport, Tipperary en 1832. Il s’agit ici d’un autre William Dawson, dont on ne connait pas les parents, mais certainement lié aux autres qui sont aussi venus à Ste-Brigitte. Le mariage est célébré à Knockfune (An Cnoc Fionn) près de Kilcommon et Bealaclave, endroits déjà mentionnés. Le couple a sans doute traversé l’Atlantique durant l’été 1832, car une première naissance est enregistrée à l’Ange-Gardien (Mary Jane) en avril 1833. William est cultivateur de l’endroit, donc probablement sur un des rangs de l’Ange-Gardien qui sera attaché à Laval, car c’est là qu’a lieu la naissance de leur 2e enfant (Catherine) en 1835. Il est décédé en 1847.
Au recensement de 1861, le nom de famille de Sarah est écrit Kew, et ce sont les fils Philip et John qui s’occupent de la ferme, où résident aussi les soeurs Mary, Margaret, Ann, Helen et leur jeune frère William. Philip, qui est décrit comme agent en 1871, n’est plus trouvable par la suite, probablement émigré aux USA. Il est intéressant de noter que suite à son mariage à Sherbrooke avec Frank Fontaine en 1866, Mary Jane apparait au recensement de 1871 comme ayant été ‘abandonnée par son mari’. Cependant, avec sa soeur Anna, ils se retrouvent à Cato, au Michigan, où son mari est fermier. Anna ne s’était pas mariée avant son départ au Michigan. Quant à Ellen, elle aussi est ‘abandonnée par son mari 'en 1871, soit Patrick Walsh, qu’elle avait épousé en 1868. Eux aussi sont au Michigan peu après, dans le comté Montcalm. Enfin, leur soeur Margaret, après deux mariages à Sherbrooke, demeure dans cette région pù elle décède en 1903.
Le dernier-né du couple Keough/Dawson, soit William né en 1848, va rejoindre la branche de Willam Dawson et Catherine Broderick en épousant la petite-fille de ceux-ci, Margaret en 1884 à Ste-Brigitte. William avait hérité de la ferme familiale en 1871, sur laquelle il récoltait de l’avoine, des patates, quelques carottes, du foin pour sa vache et son cochon. En 1931, il est toujours sur sa ferme laitière avec son fils Michael, il décède peu après en 1936. La descendance de ce couple a été décrite précédemment dans l’article consacré au couple Dawson/Broderick. (https://www.shsbdl.org/post/le-tipperary-settlement-3e-partie)
Les descendants Keough dans la région
On a vu que c’est Thomas Peter (fils de Matthew) et Mary Ann Ryan qui vont davantage laisser leur marque dans la région.
Voici leurs enfants:
Mary Ann (1883-1974), épousé Louis Lamonde et demeure à Sillery;
Catherine (1884-) a épousé Emeri Maheu, et demeure à Québec;
Sarah (1886-1978) épousé un nommé Keough originaire de l’Ontario, vers 1922. Ils ont au moins un fils connu, Matthew William (1888-1963) qui demeure célibataire et vivait au Moulin Vallière;
Joseph Timothy (1890-1964), resté célibataire, décédé à Ste-Brigitte en 1939.
Francis Michael (1891-1964) épouse Florence Dawson. Il a participé à la guerre de 14-18 ainsi qu’en témoigne un monument au cimetière de la ville. Ils ont eu 3 fils nés à Ste-Brigitte: Gerard Francis (1931-2010), George Kenneth (1933-1996) et Norman Louis (1936-1983), les deux premiers ayant laissé quelques descendants portant toujours le patronyme de Keough dans la région de Québec. Le dernier, Norman, ne s’est pas marié mais a passé sa vie à Ste-Brigitte;
Annie Johanna (1892-1970), est à Ottawa où elle épouse Daniel Ross en 1921, et par la suite le couple émigre dans la région de Détroit;
Thomas Peter (1894-1964), ne se marie pas, demeure à Ste-Brigitte où il est journalier et y décède en 1984;
Margaret Julia (1897-1975), est aussi demeurée célibataire, a vécu un certain temps à Ottawa, mais elle décède à Ste-Brigitte en 1975;
John James (1899-1972) a aussi vécu à Ste-Brigitte, secteur Moulin Vallière, où il était journalier, au 160 Avenue Laval. Ne s’est pas marié;
Alyne (1904-1992), a joué un rôle important car suite à son mariage avec Alphonse Romeo Giroux en 1922, ils ont 6 enfants nés à Ste-Brigitte, dont certains descendants y sont toujours. Les 6 enfants sont: Thomas Romeo Malvin (1923), Romeo Albert (1924), Helen Geraldine (1931), Noël Raymond (1934), Laurent (1940) et Georges Aimé (1941). Alyne s’est remariée en 1961 à Ste-Brigitte avec Roger Bédard et y est décédée en 1992.
Nous avons donc recensés ici les traces laissées par le couple de Matthew Keough et Catherine Blake, un des premiers couples dont les enfants se sont établis dans ce Tipperary Settllement…une histoire à suivre.
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